alimentation bilogique
Peut-on faire confiance aux aliments biologiques ?

Les produits bio répondent à certaines normes et offrent un atout en terme de sécurité alimentaire. Leurs coûts de production sont plus élevés que pour les autres produits, ce qui explique des écarts de prix par rapport à un produit standard.

L’appellation bio concerne un produit qui contient au moins 70% d’ingrédients issus d’une agriculture sans traitement chimique de synthèse ni pesticides ni OGM.

Peut-on faire confiance aux aliments bio ?

Il est clair que le mode de culture bio s’avère plus respectueux de l’environnement et des cycles naturels nécessaires à une agriculture saine et qu’il ne répond pas à un souci de productivité immédiate.

Néanmoins, la presse fait régulièrement état de trafics ou de tromperies sur l’agriculture biologique. C’est pourquoi, comme pour tout autre produit, le consommateur se doit de rester vigilant et ne pas se laisser endormir par le seul mot magique BIO.

Les produits issus d’un mode de production biologique ne contiennent certes pas ou très peu de résidus agro-chimiques. En revanche, on sait que les produits végétaux biologiques (par principe non traités) peuvent renfermer des mycotoxines, synthétisées par des moisissures au cours de la chaîne de production. Ces mycotoxines peuvent s’avérer très toxiques si elles s’accumulent dans les aliments, sans qu’on puisse les détecter ni au goût ni à l’aspect.

D’où l’intérêt de projets comme celui du Pôle Européen Agro-alimentaire (PEA) qui propose de développer des stratégies pour permettre la production de produits sains issus de cultures biologiques.

Pour l’heure, le PEA développe un projet qui utilise un système modélisé dénommé  » carotte Alternaria  » en vue de développer des méthodes de détection des mycotoxines, d’identification des risques dans les chaînes de production et de mise au point de mesures préventives.

C’est à partir de ce modèle que les résultats obtenus pourraient être extrapolés à d’autres cultures et produits alimentaires confrontés au même problème, en vue de minimiser les risques de contamination par les mycotoxines.